DES ESPACES QUI SE RÉPONDENT

En jouant avec les couleurs, la lumière et les matériaux, les espaces se découvrent, surprennent et s’apprécient les uns après les autres, une circulation naturelle et propice à une vie en famille et entre amis. Le vestibule aux couleurs profondes guide le regard vers le majestueux escalier dessiné par Virginie Dumon qui, à son tour, découvre, un vaste espace à vivre, clair et lumineux.  On y retrouve ici, comme ailleurs dans la maison, la signature de la fondatrice de l’Âne bleu. Des murs enduits à la chaux apportent de la texture et un relief discret pour mieux mettre en valeur le mobilier iconique de la maison : canapé Sarah Lavoine, fauteuils Pierre Paulin, appliques et tables Giopato & Coombes.

C’est dans les détails que le salon révèle toute sa singularité : des banquettes tout en courbe tapissées par la maison Lelièvre, légères grâce à un travail précis de décrochés, une cheminée façonnée à la gouge, qui vient casser le lignes et donner du rythme entre le salon et la salle à manger, et bien sur le bois, du chêne massif traité en chevron qui apporte confort et chaleur.

UNE CUISINE DÉCORATIVE

Ouverte et pourtant discrète, la cuisine est une invitation au partage. D’une apparente simplicité, elle n’en est pas moins remarquable. Conçue sur-mesure pour répondre aux usages de la maison, elle constitue un élément décoratif à part entière : Îlot central traité en monobloc, plan de travail en marbre composite, portes en noyer et détails en laiton, jambages en marbre cannelé.

LES LIGNES COMME FIL CONDUCTEUR, L’ORNEMENT CLASSIQUE REVISITÉ

Le travail des lignes d’abord, et toujours dans les projets du studio d’Architecture de l’Âne Bleu, guident le regard, invitent à la découverte des espaces, soulignent des détails. Elles sont suggérées par des contrastes de matières et de couleurs, ou plus marquées, à l’image des portes vitrées dessinées sur mesure et réalisées à la main par un artisan ferronnier.

Le dessin ensuite, qui s’invite sur des supports inattendus et anoblie des surfaces souvent délaissées.  Les plafonds deviennent un nouveau médium, mis en valeur par les fresques, art déco, période Gio Ponti, de l’artiste peintre Brigitte Potrelle. Les portes du dressing de la chambre parentale jouent avec les matériaux, miroir, noyer, marbre, pour donner du relief et de la profondeur dans une esthétique travaillée à la manière d’un tableau.